Evernight – Ep. 15
Présents : Altaïr (Glen), Catulla (X.O.), Hamilton Mc Cormak (Arnok), Locke (Bankace), Odel Razakar (Casa), Aelyn Sombre-Feuille (Chris)
Personnages impliqués : Des spectres pas commodes, des cris de champignons, des oranges et de nouvelles amitiés.
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- Premier épisode
- Épisode 14 • Épisode 16
Hamilton fut le plus prompt à réagir. D’un geste précis, il transperça le spectre le plus proche qui hurla de plus belle. Ce dernier eut beau se débattre, ses griffes devenues tangibles, bloquées par l’écu du soldat de Solace, ne rayèrent même pas son armure. Hamilton se baissa pour éviter un coup porté à sa tête. Il profita de l’élan de sa parade, pour perforer son assaillant qui lui faisait face. Dans un feulement, il se transforma en poussière.
Toujours seul à l’étage, Locke posa la main sur la rambarde et aidé par la gravité, se laissa tomber, pieds en avant, sur le spectre qui allait s’attaquer au halfelin. À sa grande surprise, il passa complètement à travers sa cible. Il se rétablit par une galipette et se retrouva à nouveau sur ses appuis. Le fantôme ne sembla pas en prendre ombrage. Comme si de rien n’était, il se précipita sur Altaïr encore prostré. L’arrivée soudaine de Locke lui fit reprendre ses esprits. Il n’eut qu’à se déplacer d’un pas pour éviter le coup. Le vieil homme, toujours concentré sur son premier assaillant, ne vit pas l’attaque venir de derrière lui qui lui infligea une énorme estafilade dans le dos. Altaïr, saisis sa torche magique et tenta désespérément de repousser son agresseur.
Odel, affaibli par les harpons de l’arbre, ne put faire grand-chose. Trop faible pour utiliser sa magie, il essaya de puiser dans ses dernières ressources tout en regardant son pion se faire mettre en morceaux par les fantômes. Les revenants s’en prirent ensuite à lui et lui lacérèrent le bras. Les tentatives de l’arcaniste finirent par payer, un rayon de glace atteignit sa cible, mais ne fit rien de plus que la déstabiliser pendant quelques secondes. Mais, le sortilège agissant dans la durée, cela suffit à le briser et le sol se couvrit de fins cristaux de glace.
Cat cria. De sa poche, elle sortit une des pierres offertes par les Briseurs de Golems. Elle la brisa entre ses doigts. La pointe de sa lance s’auréola d’une lueur bleutée. Elle tendit le bras et transperça le fantôme le plus proche. Dans un chuintement informe, ses poussières se mêlèrent aux cendres de l’arbre qui continuait à bruler. Elle cria « N’approchez pas ! ». Pensant surement que la jeune fille s’adressait à ses agresseurs, Locke saisit une branche enflammée et se précipita sur un des spectres pour tenter de le faire fuir. Avant de se rendre compte du geste de l’ancien, elle plia les genoux. Elle tira violemment sur le manche de sa lance dont la pointe accéléra pour finir par couper littéralement trois spectres qui s’évanouirent dans un hurlement de surprise. Locke se trouvait sur la trajectoire. La pointe acérée pénétra au plus profond de sa chaire. « Non Locke ! J’avais dit de ne pas approcher », s’écria Catulla. Locke ne répondit que par un regard troublé. Il s’écroula, tenant toujours le manche de l’arme de son amie.
Pour me donner du courage, je serrais de toutes mes forces le pommeau de la lame du barbare. Cela n’empêcha pas deux des spectres de se précipiter sur moi. Leurs griffes acérées jusqu’ici translucides prirent une teinte noire et matte avant de me transpercer de part en part. Je réussis à retenir suffisamment leur coup pour qu’ils ne pénètrent pas trop profondément. Je serrais les dents, me mis à crier de toutes la rage que je pouvais encore trouver au fond de mon âme. Je tentais de soulever mon arme, mais elle était devenue trop lourde. Elle retomba mollement à quelques centimètres des fantômes qui ne frémirent même pas. Au contraire, l’un d’eux profita de mon déplacement pour enfoncer un peu plus sa main dans mes entrailles. La douleur fut vive. Mes jambes ne me tinrent plus. Je tombais à genoux. Puis dans un long mouvement de bascule, je me renversais, tête la première. Je ne sentais plus que le sol rendu gluant par mes propres fluides s’échappant de mon corps meurtri. J’entendais encore les coups d’épée, mais ils étaient devenus irréels comme si tout se passait dans un autre univers. J’étais en train de mourir et je le savais. « Tout ça pour finir ici, à cueillir des oranges. J’espère que les Valusiens raconteront mon histoire », me dis-je avant que mes pensées ne deviennent trop confuses pour que je ne sois plus capable d’autre chose que d’observer sans réagir. Tout était ralenti, plus rien n’était tangible, j’étais comme piégée dans un cauchemar. Et puis, la botte d’Hamilton apparue dans un coin de mon regard. Je vis les flammes de son épée rougir les griffes du spectre, je vis son visage. J’entendis sa voix étouffée crier « Aelyn, Aelyn, Solace vont vous sortir de là ». Il retourna mon corps que je ne contrôlais plus. Il posa ses mains sur mon torse et prononça quelques paroles inintelligibles. La vie reflua en moi. Les bruits redevinrent violents, suraigus. La scène autour de moi de nouveau claire. Dans un réflexe, je reculai précipitamment jusqu’au mur de la bâtisse. Je me recroquevillai, les yeux écarquillés, tentant de comprendre ce qu’il se passait.
La situation était chaotique au possible. Catulla devint enragée. Elle se précipita sur les spectres encore présents, ne leur laissant aucune possibilité de se défendre. « J’avais dit de ne pas avancer ! » criait-elle en empalant les derniers belligérants. Et puis, le bruit de la bataille céda sa place au silence tout juste brisé par mes gémissements de douleurs et de peurs. Odel tomba à genou, se tenant le ventre pour tenter de protéger sa blessure. Locke était toujours étendu sur le sol, sans bouger.
— Locke, excuse-moi, je t’avais dit de ne pas approcher ! Pourquoi tu as fait ça ? Locke réveille toi ! s’écria Cat dans un mélange de reproches et de remords. Sir Hamilton, il faut soigner Locke, il ne va pas bien.
— J’arrive mademoiselle. Solace a déjà remis dame Aelyn sur pied.
— Je ne me sens pas très bien non plus, dit Odel qui blanchissait à vu d’œil.
— Qu’est-ce qui s’est passé. Demanda Locke remit sur pied par la magie d’Hamilton. Ah, je vois qu’il y a encore des braises. Je vais faire chauffer de l’eau pour mes infusions.
Pendant que Catulla refermait les blessures que Solace n’avait pas pu soigner, Hamilton remit Odel sur pied. Une fois de nouveau en forme, bien qu’encore faible, j’aidais mon amie à poser des cataplasmes au vieil homme qui agissait comme si rien n’était arrivé. Tout en tendant les bandages, je ne quittais pas Hamilton des yeux. La tâche terminée, je me levais. Je m’avançai lentement vers lui. Je le pris par les épaules et l’embrassais sur la joue. En le serrant dans mes bras, j’approchais mon visage de son oreille. Dans un souffle, je lui murmurais « Sans toi, je serais morte, je crois. Merci Hamilton ». Je baissais la tête, et m’éloignais sans le regarder plus. Hamilton devint rouge comme une pivoine, faisant concurrence à la couleur de son écu.
Pas encore remise du combat, je ne pus penser qu’à la mission pour laquelle nous étions venus ici. Je commençais la cueillette, remplissant méticuleusement les sacs en toile de jute. Hamilton et Catulla firent de même, surement pour exorciser leurs peurs même si, visiblement, Hamilton n’avait jamais douté des capacités de son dieu. Altaïr, lui, ne participa pas. Il était déjà en train d’explorer les lieux. Locke, tendant un doigt presque accusateur vers le halfelin lui rappelle une règle pour lui, fondamentale. « On ne se sépare pas ! » lui assena-t-il tout en s’engageant à sa suite. Les deux hommes fouillèrent tout le bâtiment. Dans les pièces du rez-de-chaussée, dont les sols étaient maculés de sang, ils dénichèrent une cassette contenant de nombreuses pièces ainsi qu’un miroir en argent. Ils rassemblèrent aussi la petite dizaine de lampes à huile encore dans les chambres, les chandelles ainsi que quelques buches. Toutes ces choses seraient surement très utiles à la communauté de Port-Royal. Ils découvrent, dans une des pièces, des documents concernant les pratiques de l’établissement. Il y était enfermés, à la fois des fous dangereux servant de cobayes, torturés à longueur de journée, et des personnalités fortunées souffrant de problèmes mentaux légers qui eux, étaient bien traités et logés dans les pièces les plus richement dotées.
Dans la cave, Altaïr et Locke découvrirent une dizaine de cellules de prison, surement prévue pour les criminels enfermés ici. Deux d’entre elles ont été transformées en une espèce de laboratoire. Des pots remplis de terre ont été posés autour d’un ingénieux système d’irrigation où ont été plantés des végétaux étranges ressemblant au harponneur découvert dans la cour. Altaïr, désireux de se débarrasser de ces aberrations, sorti une torche et commença à y mettre le feu. Splash !
— Ah, mais c’est quoi ça !? s’écria le halfelin en recevant une giclée de spores.
— C’est des spores ! Il faut partir d’ici jeune homme !
— Hiiiiii Hiiiiii Hiiiii ! Firent les champignons.
— Non, mais, faut tout bruler ! Vite !
— Hein ?! répondit Locke, rendu sourd par les cris des champignons.
— C’est quoi ces champignons crieurs là ?
— Quoi ?
Quand tout fut calciné, les cris s’arrêtèrent. Les acouphènes interdirent au vieil aventurier de poursuivre la moindre discussion. Cela n’empêcha pas Altaïr de poursuivre son exploration et de découvrir, dans un des murs de la cave, une excavation récente dans laquelle avait été sculpté une grande table ou un autel. Ne trouvant rien d’intéressant, Altaïr remonta, suivi de Locke qui, espérant retrouver l’usage de ses oreilles, se fourrait le petit doigt dedans en grimaçant.
Plus haut, les discussions allaient bon train. Que fallait-il mieux faire ? Rester ici pour la nuit ou partir de suite pour Port-Royal ? Chacun tentait de peser le pour et le contre. Si nous prenions un repos bien mérité et ne repartions qu’au levé du jour — si nous pouvions encore vraiment parler de jour —, nous serions en forme et étions sûrs d’arriver aux tunnels avant qu’il fasse nuit noire, mais nous prenions le risque de dormir dans cette ferme. Si nous partions maintenant, chargés par les oranges, le bois de chauffage et les lampes à huile, nous risquions d’arriver trop tard et de devoir voyager à la merci des créatures qui avaient envahi le royaume. Finalement, nous décidâmes de rester ici et de dormir à l’étage tout en organisant des tours de garde.
Pendant que les autres se préparaient à manger, Cat et moi allâmes poser des collets. Deux ou trois lapins fraichement attrapés ne pourraient qu’améliorer l’ordinaire. Accompagné d’oranges bien juteuses, c’est sûr, notre moral remonterait en flèche. Mais c’était sans compter la découverte des forfaits de nos anciens geôliers. Dans les buissons derrière la propriété, là où nous pensions avoir le plus de chance de capturer notre pitance, nous découvrir un charnier. Des corps avaient été rassemblés ici, sans aucune sépulture, la substance vitale totale aspirée. Je ne pus m’empêcher de vomir. J’eus à peine la force de repartir vers le devant du parc où je n’arrivais à rien d’autre qu’à jeter rageusement mes cordelettes dans mon sac. Je n’eus même pas la présence d’esprit à penser à offrir un bucher à tous ces morts. Énervée par mon incapacité à faire quoi que ce soit correctement, je montais les escaliers quatre à quatre pour aller rejoindre mes camarades. Je compris que les choses molles qu’avait découvertes Altaïr étaient en fait des nids d’arachnides inachevés. Sans aucun discernement, je saisis l’épée de Tragor et détruisis toutes ces immondes constructions. Je ne me calmais que quand, il ne resta plus, des hexagones sombres, qu’un amas noirâtre, gluant et informe. Je décidais de prendre la première garde. Celle-ci terminée, je réveillais Hamilton puis me couchait, enfin. Ma nuit fut agitée, mais le sommeil finit par avoir raison de mes mauvais rêves et je sombrais finalement.
Le lendemain matin, la pénombre prenant la place de l’obscurité totale, nous préparâmes nos paquetages. Avec les restes des lits, nous construisîmes quelques traineaux de fortunes pour transporter tous nos précieux chargements. Afin de prévenir tout danger, je pris les devants, laissant la difficile tache du portage à mes camarades pour tenir le rôle d’éclaireuse. À peine passé le mur d’enceinte, une masse informe, sombre attira mon attention. Je plissais les yeux, et je compris avec stupeur qu’il s’agissait d’un énorme groupe d’humanoïdes affublé de casque et de lance. Impossible de déterminer, avec cette faible lumière, de quelle nature étaient ces troupes ! Était-il ami ou ennemi ? Ne voulant pas prendre le moindre risque, je revins sur mes pas, prévenais mes compagnons et décidais d’emprunter l’entrée principale. Je passais lentement la grande grille en fer forgé et je partis sur le côté, me collant à la palissade.
— Peau rose, arrête fuir ! m’ordonna une grosse voix.
Je me figeais.
— Arrête fuir te dis.
— Euh… oui. Vous… vous êtes qui ? demandais-je timidement en tentant d’apercevoir celui qui me parlait.
— Moi Grok, moi parler peau rose. Un immense orc s’approcha de moi. Grok chercher armée peaux roses pour chasser araignées comme orc.
— Vous voulez faire alliance avec nous ?
— Kargan, roi orcs, père Grok. fît-il en se tapant le torse. Kargan dire : peaux roses joindre orcs. Attaquer araignée. Champions peaux roses passer trois épreuves femme rouge.
— C’est qui la femme rouge ?
— Vous le savez, il s’agit forcément de Tariann, répondit Hamilton.
— C’est quoi les épreuves ?
— Épreuves, rites, important. Vous champions peaux roses, vous venir.
— On a des choses super importantes à faire avant. On peut pas veni…
— Je ne suis pas sûr que nous soyons en capacité de refuser ma demoiselle Aelyn. objecta le chevalier.
— Je pense, mais je ne suis pas sûre… enfin, il me paraît important de les suivre. La statue cassée que nous avons vue dans les catacombes devait probablement… enfin, je crois… représenter un orc.
— Mais on a promis ! me rebellais-je.
— Je suis d’accord avec la petite. Contrat Locke
— Merci, Locke, dit Cat en s’avançant vers l’arc. Je viens avec vous, monsieur.
— OK, si tu penses que c’est ce qu’il faut faire, je viens avec toi.
Comme pour sceller cet accord, Locke prit une orange et la mangea goulument.
— Hé ! Vieil homme ! Ces fruits sont destinés aux malades atteints de la peau de lune. Ce n’est pas pour vous ! S’offusqua Hamilton.
— J’ai vu Altaïr, il en a mangé deux tout à l’heure.
— Vous avoir chargement lourd. proposa Grok imperturbable. Nous porter paquets à vous.
Il fit signe à quelqu’un derrière lui, caché dans la pénombre. Deux ogres s’avancèrent. J’écarquillais les yeux, des ogres allaient marcher à nos côtés. Ou plutôt, nous allions marcher aux côtés de ces ogres. Sans le moindre effort, ils prirent l’ensemble de nos trouvailles dans leur bras. Nous nous joignîmes au régiment, maintenant convaincu que c’était ce qu’il fallait faire. Je me rendis compte de leur nombre : ils étaient une bonne centaine. Nous avions bien fait d’accéder à leur requête sans trop discuter. Curieuse, tout au long du trajet, je posais de nombreuses questions à Grok qui fit voler en éclat beaucoup de mes préjugés. Mon foie, les orcs étaient fort sympathiques.
— Orcs vivre dans montagne. Aiment pas peaux roses.
— Vous savez pourquoi les humaines et les orcs se sont fâchés ? demanda Cat. Ils ont pourtant été alliés par le passé.
— Oui, femme rouge faire alliance.
— Nos histoires racontent pas ça. Les humains, les elfes, les nains, personne ne parle de cette alliance. fis-je remarquer.
— Peaux roses pas vouloir raconter. Femme rouge, grande guerrière. Orcs combattre araignée avec Femme rouge. Elle dire, esprits peaux roses faibles. Araignées contrôle esprits peaux roses. Orcs non. Femme rouge et orcs trouver araignées. Toutes araignées mortes. Beaucoup orcs morts. Beaucoup peaux roses morts. Maintenant araignées là. Encore. Pourquoi ? Sais pas.
— Pareil. Sais pas. répondis-je en hochant la tête.
— Nous avons retrouvé des vestiges qui nous prouvent que Tariann était aussi avec les orcs. continua Catulla. Tous les peuples se sont battues contre les araignées, y compris vous, les orcs.
— Oui tous. Battre araignées. Ensembles.
La troupe avançait à marche forcée. Le rythme était si soutenu que nous arrivâmes exténués jusqu’aux Monts de l’effroi, en une seule journée. Nous montâmes par un chemin tortueux jusqu’à un promontoire rocheux, palier d’une immense caverne. Un muret protégeant l’entrée monumentale. Une volée de marche nous menait à l’intérieur. Bien qu’épuisée, je ne pus m’empêcher de déambuler au milieu des bâtisses en bois, en pierre qui avait été construite ici. Une véritable ville était cachée sous la montagne. Des enfants orcs courraient, insouciants. Des adultes vaquaient à leurs tâches quotidiennes. Un peu plus loin, deux géants étaient assis en tailleur à même le sol sans que personne ne semble s’inquiéter de leur présence. Grok ouvrit les bras et d’un geste circulaire nous présenta l’endroit où ils vivaient tous.
— Ici, chez nous. Champions peaux roses, bienvenus.
Dramatis Personae
Aden est un ancien bibliothécaire de Mirzidor. Dès les premiers jours, il reçoit les héros pour que ces derniers lui expliquent ce qu’ils ont vu. La discussion avançant, ils arrivent ensemble à la conclusion que les envahisseurs étaient là avant que le pic ne tombe. C’est lui qui leur donne aussi leur première mission : aller récolter des algues vertes au sein même du territoire des trolls des mers.
Bareena est une aventurière dératisatrice. Les héros l’ont rencontrée dans les égouts de Port-Royal alors qu’elle était entrain de se débarrasser de nuées de rats. Ils l’ont aidée dans sa tâche. Elle connait Albian Galstaf et leur a indiqué où il était parti.
Coeur Vaillant est un célèbre troubadour. Les héros l’ont rencontré , sans lui parler, dans une auberge à Aragron où il a raconté l’histoire des Septs et du roi troll.
Dara est la compagne de Ralugon. Les aventuriers l’ont rencontré la première fois au camps de Port-Royal alors qu’ils lui rapportaient l’anneau du nain autre fois chef du groupe des Briseurs de Golems.
⚰️ Émile Keswraith est un prospecteur nain. Il a indiqué aux héros où se trouvait les ruines sa-karan qu’Albian Galstaf cherchait à explorer. Il a été trouvé mort à Aragron, gisant au coté du corps de Saler Falon.
Giniane est un prêtre de Solace d’une trentaine d’années. Il officie dans le camp de réfugiés situé sous la ville de Port-Royal.
Gralène est un ancien officier de la garde. Le groupe l’a rencontré alors qu’ils démontaient le manoir des Galstaf. L’homme aux cheveux grisonnant leur a donné de quoi manger et leurs a expliqué le sort réservé aux faibles. Les vieux et les enfants ont tout simplement servi de nourriture aux envahisseurs. Il a été libéré de ses chaînes en même temps que les aventuriers.
Grok est le fils de Kargan, le roi des orcs. Il a demandé avec force arguments à ce que les héros les rejoignent pour reformer l’alliance que Tariann avait déjà conclue lors de l’invasion précédente. Bien qu’indécis, les aventuriers finirent par être convaincus par la présence d’une centaine de ses congénères et de quelques ogres. Ils ont suivi leurs nouveaux amis jusqu’aux monts de l’effroi où le peuple orc a construit une véritable cité.
Aussi appellé « Le Loup », lord Herrek est le champion du roi. Il a lancé la résistance en créant un camps de réfugié dans une immense grotte situé sous la ville de Port-Royal. Les aventuriers se sont mis à son service à leur arrivée dans le camp. Des rumeurs cours à son sujet. Il aurait été capturé par les Maîtres et aurait tenté de tuer le roi. On raconte même qu’il serrait toujours controlé par les ennemis.
Jacob Galstaf est le premier commanditaire des héros. C’est un riche marchand d’épices, très proche de la noblesse de Port-Royal. Il a fait passer une annonce discrète à laquelle ils ont répondu.
Jonasz Skulf tient le bar de la célèbre taverne de Port Royal l’Ombre du Roi.
Parapuce est magicien de Mirzidor tout comme Odel. C’est un membre du groupe d’aventurier des « Massacreurs d’araignées ». C’est l’unique personne dans le camp de réfugié à pouvoir identifier des objets magiques.
⚰️ Simon Rothleg est le secrétaire particulier des Galstaf. C’est lui qui a expliqué au héros en quoi consistait leur première mission. Il semble désinvolte, souriant et avenant. Son corps a été retrouvé dans les gravas du manoir de ses anciens employeurs.
Rada est une prêtresse de Solace d’une vingtaine d’années. Elle officie dans le camp de réfugiés situé sous la ville de Port-Royal.
⚰️ Ralugon est un nain à la réputation jovial. Il est le chef des Briseurs de golems. Les héros l’ont croisé au début de leurs aventures alors qu’ils se rendaient à Aragron. Ils ont ensuite retrouvé son corps, à moitié dévoré au pied du pont enjambant la rivière non loin du village de bucheron. Aelyn a récupéré son anneau pour attester l’avoir trouvé. Un tumulus a été érigé en son honneur.
⚰️ Reg est un brigand qui, avec ses acolytes, a organisé une embuscade sur la route menant à Aragron. Malheureusement pour lui, il est tombé sur les aventuriers et a essuyé une sévère et brutale défaite. Tous ses compagnons ont été tués. Quant à lui, il a été forcé d’intégrer le groupe pour aller, à son fort défendant, jusqu’à Port-Royal. Reg est mort, en combattant aux côtés des héros, lors de la première mission confiée par Aéden.
Romwind est une guerrière membre des Briseurs de golems. Les aventuriers l’ont rencontré la première fois au camps de Port-Royal alors qu’ils rapportaient l’anneau de Ralugon.
⚰️ Les héros ont rencontré Saler Falon alors qu’il gardait la palissade à Aragron. C’est un ancien chevalier rouge. Il a perdu son bras au court d’une aventure et a été soigné dans le village où il habite aujourd’hui. Son corps a été découvert dans la salle principale de l’auberge d’Aragon.
Sarah est une prêtresse de Solace. Elle dirige le culte dans le camps de réfugiés situé sous la ville de Port-Royal. C’est elle qui a permis à la résistance de libérer les aventuriers du joug des Maîtres.
Tam est une petite fille retrouvée près d’une maisonnette à moitié détruite par les flammes, située à une journée de marche d’Aragron. Elle était prostrée derrière un muret, complètement paniqué. Les héros l’ont recueillie et persuadée de les accompagner jusqu’au village de bucheron. Alors que tout le monde la croyais morte, elle surgit de nul part dans le camps de réfugiés sous Port-Royal.
⚰️ Trabian Galstaf est le fils de Jacob Galstaf. Il était membre des Cavaliers Écarlates. Les héros l’ont retrouvé mort dans d’anciennes ruines Sa-Karan. Il a vraisemblablement perdu la vie en combattant des espèces de tripodes arachnéens. Aelyn a récupéré sa chevalière portant les emblèmes de sa famille.
Trévor Galstaf est le frère de Jacob. C’est un chevalier rouge travaillant au côté de Sarah dans le camp de réfugié de Port-Royal. Les aventuriers lui ont remis la chevalière de son neveu Trabian. Il a offert une épée longue enflammée à Hamilton.