Evernight – Ep. 17


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Présents : Altaïr (Glen), Catulla (X.O.), Hamilton Mc Cormak (Arnok), Locke (Bankace), Meilir (Sélène), Odel Razakar (Casa), Aelyn Sombre-Feuille (Chris)

Personnages impliqués : des traitres, une jeune fille malade et une foule en délire.



Dans l’arène, le calme revint. Elle se vidait doucement, dans un murmure, nous laissant seuls avec le désespoir d’avoir perdu un compagnon. Un orc vint à notre rencontre, le regard plein de respect. Il nous escorta jusqu’au promontoire où Kargan et son fils avaient testé notre capacité à être digne de combattre au côté des orcs, telle que la femme rouge l’avait fait des siècles auparavant. À notre approche, le souverain écarta les bras, nous recevant avec ce qui ressemblait à un sourire. Il enleva une des nombreuses amulettes ornées de dents gravées chacune d’un soleil. Il s’avança vers nous et commença à parler. Grok, comme nous en avions maintenant l’habitude, traduisit au fur et à mesure, les paroles de son père.

— Longtemps avant, peaux roses et orcs combattre araignées. Ça cadeau femme rouge au père du père du père du père du père du père… mmh… du père de Kargan pour dire orcs, peaux roses, amis.

Kargan fit alors signe à un orc resté un peu en arrière d’approcher. Il portait une grande cage contenant un gros choucas. L’oiseau tourna la tête, nous regardant un par un. Kargan se saisit de la volière pour la tendre à Hamilton. J’ouvris la bouche, prête à protester contre le fait que ce n’est pas moi qui recevais ce présent, mais je me ravisais. Il n’était peut-être pas bon d’interrompre le rituel du roi des orcs.

— Oiseau revenir ici quand vous vouloir attaquer. Orcs attaquer cités aussi un jour après oiseau arrivé ici. Si pas oiseau 19 jours, orcs attaquer quand même. Maintenant, vous et peuple orc, fêter votre épreuve et respect compagnon mort.

Je n’en revenais pas. Contrairement à ce que toutes les histoires racontaient, les orcs vivaient en société organisée, avec des rituels comme les nôtres. Ils étaient bien loin de l’image du monstre sanguinaire que nos contes colportaient. Moi qui voulais découvrir le monde, j’apprenais beaucoup, dans la douleur certes, mais beaucoup tout de même. Au cours de la soirée, alors que nous festoyons avec nos nouveaux amis, Odel me prit à part.

— D’après toi, pourquoi les pierres ne fonctionnent pas sur les Orcs ?

— Qu’est-ce que j’en sais ? lui répondis-je. C’est toi le puits de connaissance non ? Surement, ils ont la peau trop dure, ça rentre pas.

— Je pense qu’il s’agit d’autre chose. 

— Tu veux me faire dire quoi ?

— Je ne sais pas. Sûrement n’ont-ils pas d’âme… oui, c’est forcement cela Ils n’ont pas d’âme. C’est la seule explication possible.

Me laissant seule, un pichet de bière à la main, la bouche ouverte, Odel se retourna sans même attendre de réponse. Quelques fois, je me disais que cet homme n’était pas de notre monde.

Le lendemain matin, nous fîmes nos paquetages. Les orcs nous escortèrent jusqu’à la ferme de Holdam d’où nous repartîmes avec nos oranges en direction de l’entrée des tunnels sous Port-Royal. Nous ne fûmes pas dérangées le moins du monde. Seul le ciel, un peu plus obscur que quand nous étions parties, nous rappelait la situation catastrophique dans laquelle nous étions plongés. Un jour après notre départ de la ville orc, nous empruntions le passage par où nous étions sortis pour partir à la recherche d’agrumes quelques jours plus tôt.

 Étant la seule à être capable de me mouvoir discrètement tout en prenant les bonnes décisions, je dis à mes compagnons de rester en arrière pendant que j’ouvrais le chemin. Je partis devant, tout en veillant à ne jamais perdre mon groupe de vue. Après quelques heures à progresser, à la limite de ma vision, une lueur éclairait les parois humides du boyau que nous empruntions. Intriguée, je tendis l’oreille, je me concentrais. Je parvins à percevoir des voix étouffées, trop loin pour que je comprenne ce qui se disait. Si j’étais particulièrement discrète, c’était loin d’être le cas de mes compagnons. Je revins vers eux pour les prévenir de la présence d’intrus.

— Shhut, il y a des gens un peu plus loin. Murmurais-je.

Odel recouvrit sa torche, Cat posa les sacs d’orange pour mettre son bouclier en place. 

— Restez là sans faire de bruit. Bougez pas, je vais essayer de voir qui c’est, rajoutais-je. 

Je laissais mes compagnons pour me rapprocher suffisamment pour que les voix deviennent intelligibles. Je penchais la tête, fermais les yeux pour me concentrer sur ce que j’entendais.

— Quand même, elle a buté le chef.

— On nous avait dit qu’il y avait des gens qui se planquaient et qu’étaient pas avec les autres réfugiés. Y chassait carrément les arachnéens. Ils voulaient la récupérer. C’t’est important pour eux.

— Ouais, ouais. Mais quand même, elle est plutôt mignonne. On pourrait s’amuser un peu avec elle.

— Elle a butté l’chef. J’voudrais pas qu’elle nous plante.

— On l’a attaché. Elle est prête pour passer à la casserole.

J’avais du mal à déterminer le nombre d’intervenants à cette conversation, mais la teneur du discours me criait qu’il nous fallait intervenir. Quel que soit leur camp, qu’ils soient réfugiés ou pas, ils allaient payer pour ne serait-ce avoir imaginé pouvoir faire une chose pareil. Passablement énervée par ce que je venais d’entendre, je décidais de retourner auprès de mes camarades. J’allais faire part de la situation à Hamilton pour qu’il réfléchisse autant que d’habitude et qu’il fonce dans le tas. Pendant ce temps, moi et mes autres compagnons pourrions attaquer discrètement. Cela allait faire une bonne diversion. Afin que Cat ou Odel ne puisse pas encore une fois, contester mon plan, je m’adressais directement au jeune chevalier rouge.

— Des espions ont fait prisonnière une réfugiés.

— Quoi ? Une demoiselle en détresse ! Il faut y aller, répondit du tac au tac Hamilton en partant sans attendre son reste.

— Je crois que c’est ce qu’il faut faire, dis-je en faisant signe à Cat et Odel de ne pas y aller. Ils arrivent vers nous, sans savoir qu’on est là.

— Est-ce que nous ne pourrions pas plutôt nous mettre en embuscade.

— Je crois que c’est trop tard, répondit Altaïr en regardant partir Hamilton.

— Nous n’avons pas le temps ! Il y a une gente dame à sauver. Solace nous guidera.

— Aelyn, combien sont-ils ? demanda Cat

— Ils ne sont que quatre, affirmais-je en tentant de paraitre sûre de moi.

— Il faut se coordonner. Hamilt… HAMILTON ATTENDS !

Je ne me pus m’empêcher de sourire, Mon plan avait parfaitement fonctionné, Hamilton était déjà parti pour en découdre. Nous avions maintenant toute latitude pour attaquer ces grossiers personnages. 

— He ! Les mecs ! C’est quoi ce truc…

— Un chevalier rouge !

— Descendez le !

C’est tout ce qu’eurent le temps de crier les cinq mécréants entourant la jeune fille ligotée. Ils n’allaient plus avoir la volonté de s’amuser très longtemps. Au sol, en plus d’elle, dans une flaque de sang, gisait un autre corps, habillé comme les cinq autre homme.

Altaïr grimpa sur une concession pour les surprendre depuis le côté de la caverne. Catulla se précipita sur le plus proche des violeurs et enfonça sa lance entre ses cotes avant que ce dernier ne puisse sortir ses pistolets. Hamilton, surement un peu vexé, en découpai littéralement un en deux. Je pris deux flèches que je décochais sur deux autres. L’une des pointes se ficha dans un oeil, tuant son propriétaire sur le coup. L’autre ne fit que se planter dans l’épaule de son compagnon. Surement déboussolé par cette attaque aussi soudaine qu’efficace, les survivants sortirent des bombes de leurs poches et les lancèrent entre Cat et Hamilton. Cela ne fît aucun dégât sur les cibles de ces attaques, mais cela suffit au deux malfrats pour penser à fuir. Malheureusement pour eux, Odel prononça quelques paroles. Un éclair glacé transperça le premier pendant que Canula, l’air désolée, se précipitait sur le dernier et l’embrochait tout en s’excusant de sa brutalité. Mon plan avait marché à merveille, nous avions libéré la jeune fille en un instant.

— Ne vous inquiétez pas gente demoiselle, Sir Hamilton est là pour vous libérer.

— Ouais, surtout ses compagnons, fis-je remarquer agacée.

Hamilton s’approcha de la femme que nous venions de tirer d’un “passage à la casserole”. Des cheveux blanc dépassaient de la capuche de sa robe noire. Ses mains, attachées dans le dos, si pâle que l’ont pouvait presque voir les vaisseaux en dessous ne laissait aucune place au doute. Elle était atteinte de la maladie de la peau de lune. Le chevalier rouge lui enleva sont bandeau pendant qu’Ode lui défaisait les liens qui lui entravaient les poignets.

— Hamilton retire le bandeau de cette jeune femme. Odel, libère là de ses liens.

— Mais, c’est ce que je viens de f… tenta de protester Hamilton.

— Je m’appelle Aelyn, coupais-je en m’avançant vers elle, la tête haute, fière de ce que mes compagnons venaient d’accomplir. Et voici mes compagnons. Je suis très heureuse de faire votre connaissance, mademoiselle ?

— Euh… Meilir… je…

Elle tourna la tête et se leva  brusquement, les yeux rivés sur le bâton d’Odel.

— Bonjour, vous allez bien ? Demanda enfin Cat.

— Elle est atteinte de la maladie de la peau de lune. Fis-je remarquer. Hamilton, est-ce que tu pourrais aller chercher les oranges ?

— Bien sûr. 

— Ça serait peut-être bien que tout le monde participe au transport non ? Toi y compris Aelyn… Je crois.

Meilir ne répondit pas. Gênée par la lumière de l’épée d’Hamilton, elle contourna le chevalier pour se pencher sur l’homme qui était déjà à terre lorsque nous étions intervenue, puis sur un des fuyards, afin de récupérer une sacoche et une lame étrange à lame tarabiscotée d’une métal ressemblant à du bronze.  Voyant qu’elle nous ignorait, je me rapprochais d’elle, un peu déçue qu’elle ne nous remercie pas.

— Donc… Je me présente, Aelyn. Voici mes compagnons, Hamilton, Altaïr, Catulla et Odel. Vous allez bien ? Parce que bon, avec mes compagnons, je viens de vous sauver des griffes de violeurs potentiels là. Vous devez avoir déjà entendu parler de nous, on est les Déchainés. Vous venez du camp de réfugiés ? Je demande ça parce que vous avez l’air malade, comme pas mal de gens là bas.

— Hmm… oui… on peut dire ça… en tout cas, je m’y rendais. Répondit-elle toujours méfiante. En tout cas, vous m’avez sorti d’un mauvais pas, je vous en remercie. Et vous ? Vous y allez aussi ?

— Bien sûr, on est les Déchainés, je viens de vous dire. On a mené à bien une mission des plus importantes. On a un gros chargement d’orange trouvé au péril de notre vie. On va les rapporter pour que personne ne meurt de faim. Vous voulez qu’on vous escorte jusque là bas ?

Pendant que nous discutions, elle gardait le regard fixé sur le bâton d’Odel. Je remarquais son manège.

— Nan, mais faut pas vous inquiéter, c’est Odel. Il a l’air mystérieux comme ça, mais il est gentil en fait. Et son bâton, c’est vrai, c’est celui d’un maitre. Mais on l’a prit sur un de ceux qu’on a tué. Odel voulait un peu se la jouer. Les autres n’ont pas besoin de ça, mais lui y tenait. On a tué aussi pas mal d’archnéïdes évidement mais rien d’extraordinaire.

— Écoutez, si vous m’escortez, j’accepte de vous suivre. Répondit-elle en levant un sourcil. Elle était forcement rassurée par la présence d’un groupe de héros aussi prestigieux que le notre.

— Tenez, c’est pour vous. Dit Cat en lui tendant trois fruits. Cela vous permettra surement de vous remettre sur pied.

— T’as ramené que trois oranges ? Demandais-je offusquée. Mais je vous ai demandé de tout ramener.

— Euh. Oui, nous devons tous porter non, tu ne crois pas ? Répondit Cat en levant les yeux au ciel.

— On va tous aller chercher les sacs, répétais-je. On sera plus efficace et on pourra ramener un peu plus que trois fruits à la fois.

— Merci, murmura la jeune fille en souriant.

— Mangez là, c’est pour vous. Continua Cat en déplaçant les corps pour les empiler dans un coin de la caverne.

Les agresseurs portaient tous des armures identiques à celles des espions que nous avions rencontrés dans les catacombes. Hamilton, Altaïr et Cat commencèrent à fouiller les morts. Autour de leur cou, ils trouvèrent des colliers faits de la même matière que les menottes des maîtres. Tous, sauf l’homme qui était déjà à terre lorsque nous étions arrivés. À la place, à la base de sa nuque, caché dans la chair, Hamilton dénicha un bijou en forme de scolopendre. L’objet avait été coupé en deux lors de l’attaque particulièrement violente qui avait brisé la nuque du traitre.

— Qu’est-ce que c’est cette chose, Odel ? demanda Cat

— Aussi étonnant que cela puisse paraître, je n’en ai pas la moindre idée. Je peux seulement dire que le métal dont il est fait ressemble à celui dont est fait mon bâton.

— Celui là, c’est moi… précisa Meilir. C’est ce qui m’a valu de me retrouver dans cette situation. Il fallait que je le fasse. De tout ceux qui était là, c’est celui là qu’il fallait éliminer. Je ne pourrais pas vous expliquer. Mais si je peux vous faire confiance, vous le pouvez vous aussi. Je les sens. Quand ils ont ça dans la tête, les envahisseurs les contrôle. Quand je m’en approche, je les sens.

— C’est une bonne nouvelle. Parce que nous, nous avons du mal à savoir qui sont les traitres.

— Qu’est-ce que c’est ? je ne sais pas. Par contre, ça provoque une sensation désagréable. Ça m’hérisse le poil.

— C’est une bonne nouvelle. Vous seriez très utile au camp pour détecter les traitre. Fis-je remarquer.

— Oui, c’est ce que je viens de dire, ajouta timidement Cat.

— Tant que j’étais seule, ça m’a toujours servie, continua Meilir sans même faire mine de nous écouter.

— Vous êtes seule depuis la chute ? Demanda Cat.

— La chute ?

— Oui, depuis que le pic s’est fracassé au milieu de la plaine et rejette de la fumée noire. Précisais-je.

— Ah. On peut dire ça oui. 

— Excusez moi, peut-être, serait-il plus prudent de se remettre en route ?

— Il faut repartir maintenant. Hamilton, va donc chercher les oranges. Dis-je en me dirigeant moi-même vers les sacs que nous avions laissé quelques mètres plus loin.

Je supervisais les opérations de distribution. Nous décidâmes de laisser les équipements des traitres cachés dans une anfractuosité et nous partîmes avec notre chargement d’orange vers Port-Royal. Nous marchâmes pendant quelques heures, en faisant attention à ne pas révéler la manière de nous repérer. Même si je racontais nos aventures rocambolesques à Meilir, nous ne la connaissions pas encore suffisamment pour lui faire complètement confiance.

Nous finissâmes par arriver au camp. Il n’avait pas changé d’un iota. Tout le long de notre trajet jusqu’à la tente de commandement, nous fûmes acclamé par les réfugiés. À mon grand étonnement, les gardes nous laissèrent passer sans même en référer à leur supérieur. Fière que nous soyons enfin reconnus à notre juste valeur, je bombais le torse. Aden vint même à notre rencontre. Quand il aperçut notre protégée, il marqua un petit temps d’arrêt.

— Nous avons libéré Meilir des griffes de sanguinaires traitres. Ils voulaient la “faire passer à la casserole”. Nous n’avons pas fait la même erreur que la dernière fois. Il n’y a aucun prisonnier.

— Il n’y a aucun prisonnier ? Pas la même erreur ? Qu’entendez-vous par là ?

— Aelyn veut dire qu’il n’y a aucun survivants. Je suis désolée, mais nous n’avons pas pu transporter leur équipement jusqu’ici. Nous avons caché tout leur matériel, un peu à l’écart des corps. Cela sera surement utile au camp.

— Oui, j’ai pensé que c’était ce qu’il y avait de mieux à faire.

— Bien, vous avez ramené vraiment beaucoup d’oranges. Il n’y en aura pas pour tout le monde, c’est vrai, mais c’est déjà formidable. Désirez-vous faire un discours ?

— Évidement, mon devoir est de porter la parole de Solace. Je dois décrire sa gloire au peuple, je dois leur dire comment Solace à mis sa puissance au service des Valusiens pour que nous soyons en mesure de rapporter ses fruits gorgés de sa lumière.

Pendant que les oranges étaient distribuées, Hamilton, perché sur une table, harangua la foule des réfugiés. Ils burent ses paroles à la gloire de Solace, de sa lumière, de sa chaleur et de sa toute-puissance. Hamilton levait les bras au ciel, transcendé par les mots qu’ils prononçaient. Pendant qu’il profitait de ce moment de gloire, j’observais celle que nous avions sauvée. Elle restait un peu à l’écart de la foule, visiblement mise mal à l’aise par la présence des réfugiés. Il fallait que je prenne une décision la concernant. J’avais l’impression que nous pouvions lui faire confiance malgré tout.

➵ Episode 18


Dramatis Personae

Aden est un ancien bibliothécaire de Mirzidor. Dès les premiers jours, il reçoit les héros pour que ces derniers lui expliquent ce qu’ils ont vu. La discussion avançant, ils arrivent ensemble à la conclusion que les envahisseurs étaient là avant que le pic ne tombe. C’est lui qui leur donne aussi leur première mission : aller récolter des algues vertes au sein même du territoire des trolls des mers.

Bareena est une aventurière dératisatrice. Les héros l’ont rencontrée dans les égouts de Port-Royal alors qu’elle était entrain de se débarrasser de nuées de rats. Ils l’ont aidée dans sa tâche. Elle connait Albian Galstaf et leur a indiqué où il était parti.

Coeur Vaillant est un célèbre troubadour. Les héros l’ont rencontré , sans lui parler, dans une auberge à Aragron où il a raconté l’histoire des Septs et du roi troll.

Dara est la compagne de Ralugon. Les aventuriers l’ont rencontré la première fois au camps de Port-Royal alors qu’ils lui rapportaient l’anneau du nain autre fois chef du groupe des Briseurs de Golems.

⚰️ Émile Keswraith est un prospecteur nain. Il a indiqué aux héros où se trouvait les ruines sa-karan qu’Albian Galstaf cherchait à explorer. Il a été trouvé mort à Aragron, gisant au coté du corps de Saler Falon.

Giniane est un prêtre de Solace d’une trentaine d’années. Il officie dans le camp de réfugiés situé sous la ville de Port-Royal.

Gralène est un ancien officier de la garde. Le groupe l’a rencontré alors qu’ils démontaient le manoir des Galstaf. L’homme aux cheveux grisonnant leur a donné de quoi manger et leurs a expliqué le sort réservé aux faibles. Les vieux et les enfants ont tout simplement servi de nourriture aux envahisseurs. Il a été libéré de ses chaînes en même temps que les aventuriers.

Grok est le fils de Kargan, le roi des orcs. Il a demandé avec force arguments à ce que les héros les rejoignent pour reformer l’alliance que Tariann avait déjà conclue lors de l’invasion précédente. Bien qu’indécis, les aventuriers finirent par être convaincus par la présence d’une centaine de ses congénères et de quelques ogres. Ils ont suivi leurs nouveaux amis jusqu’au mont effroyable où le peuple orc a construit une véritable cité. Il a convaincu son père que les aventuriers étaient peut-être capables de passer les épreuves de la femme rouge et être dignes de combattre aux côtés des orcs.

Aussi appellé « Le Loup », lord Herrek est le champion du roi. Il a lancé la résistance en créant un camps de réfugié dans une immense grotte situé sous la ville de Port-Royal. Les aventuriers se sont mis à son service à leur arrivée dans le camp. Des rumeurs cours à son sujet. Il aurait été capturé par les Maîtres et aurait tenté de tuer le roi. On raconte même qu’il serrait toujours controlé par les ennemis.

Jacob Galstaf est le premier commanditaire des héros. C’est un riche marchand d’épices, très proche de la noblesse de Port-Royal. Il a fait passer une annonce discrète à laquelle ils ont répondu.

Jonasz Skulf tient le bar de la célèbre taverne de Port Royal l’Ombre du Roi.

Kargan est le roi des orcs et père de Grok. Il n’était pas forcément très confiant quant à la possible réussite des héros au court des épreuves de la femme rouge. Devant l’insistance de Grok, il finit par accepter que les Déchaînés soient candidats.

Parapuce est magicien de Mirzidor tout comme Odel. C’est un membre du groupe d’aventurier des « Massacreurs d’araignées ». C’est l’unique personne dans le camp de réfugié à pouvoir identifier des objets magiques.

⚰️ Simon Rothleg est le secrétaire particulier des Galstaf. C’est lui qui a expliqué au héros en quoi consistait leur première mission. Il semble désinvolte, souriant et avenant. Son corps a été retrouvé dans les gravas du manoir de ses anciens employeurs.

Rada est une prêtresse de Solace d’une vingtaine d’années. Elle officie dans le camp de réfugiés situé sous la ville de Port-Royal.

⚰️ Ralugon est un nain à la réputation jovial. Il est le chef des Briseurs de golems. Les héros l’ont croisé au début de leurs aventures alors qu’ils se rendaient à Aragron. Ils ont ensuite retrouvé son corps, à moitié dévoré au pied du pont enjambant la rivière non loin du village de bucheron. Aelyn a récupéré son anneau pour attester l’avoir trouvé. Un tumulus a été érigé en son honneur.

⚰️ Reg est un brigand qui, avec ses acolytes, a organisé une embuscade sur la route menant à Aragron. Malheureusement pour lui, il est tombé sur les aventuriers et a essuyé une sévère et brutale défaite. Tous ses compagnons ont été tués. Quant à lui, il a été forcé d’intégrer le groupe pour aller, à son fort défendant, jusqu’à Port-Royal. Reg est mort, en combattant aux côtés des héros, lors de la première mission confiée par Aéden.

Romwind est une guerrière membre des Briseurs de golems. Les aventuriers l’ont rencontré la première fois au camps de Port-Royal alors qu’ils rapportaient l’anneau de Ralugon.

⚰️ Les héros ont rencontré Saler Falon alors qu’il gardait la palissade à Aragron. C’est un ancien chevalier rouge. Il a perdu son bras au court d’une aventure et a été soigné dans le village où il habite aujourd’hui. Son corps a été découvert dans la salle principale de l’auberge d’Aragon.

Sarah est une prêtresse de Solace. Elle dirige le culte dans le camps de réfugiés situé sous la ville de Port-Royal. C’est elle qui a permis à la résistance de libérer les aventuriers du joug des Maîtres.

Tam est une petite fille retrouvée près d’une maisonnette à moitié détruite par les flammes, située à une journée de marche d’Aragron. Elle était prostrée derrière un muret, complètement paniqué. Les héros l’ont recueillie et persuadée de les accompagner jusqu’au village de bucheron. Alors que tout le monde la croyais morte, elle surgit de nul part dans le camps de réfugiés sous Port-Royal.

⚰️ Trabian Galstaf est le fils de Jacob Galstaf. Il était membre des Cavaliers Écarlates. Les héros l’ont retrouvé mort dans d’anciennes ruines Sa-Karan. Il a vraisemblablement perdu la vie en combattant des espèces de tripodes arachnéens. Aelyn a récupéré sa chevalière portant les emblèmes de sa famille.

Trévor Galstaf est le frère de Jacob. C’est un chevalier rouge travaillant au côté de Sarah dans le camp de réfugié de Port-Royal. Les aventuriers lui ont remis la chevalière de son neveu Trabian. Il a offert une épée longue enflammée à Hamilton.

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